Premier bilan : le mystère Intégrale

• L’ambiance de la classe de cubes reste sympathique comparée à celle de carré, et plus ‘travailleuse’ que celle du cru de l’année précédente dixit les anciens d’Intégrale ; de bons résultats à espérer et concrétiser ;
• L’assiduité au cours (enfin, cours…) d’AEH se fait sporadique : l’appel du chez-soi et du bureau pour réviser se fait chez certains très pressante ;
• Rien à signaler pour le reste, sinon que je travaille les maths à hauteur de mes capacités – qui ne dépassent guère les maths EDHEC pour le moment – alors que mes camarades gambadent gaiement sur les bords des maths II Essec et maths III HEC… ;
• La fatigue et sa gestion : une dernière semaine de cours du 18 octobre assez anarchiquement gérée au niveau du travail et du sommeil, plus une soirée de cubes E vendredi, et 14h de maths en deux jours (vendredi et samedi) ont eu raison de ce qui me restait de vitalité ; il va falloir gérer son endurance et sa ténacité mieux que ça à l’avenir ;
• Fait étonnant pour qui vient du public : e-mails et appels téléphoniques aux parents sont courants de la part de la ‘CPE’ quand l’élève est absent ou en retard ; la discipline est étroitement contrôlée, mais n’est pas pour autant dissuasive (‘on paye 8300e, on fait ce qu’on veut, c’est mon père qui paye’)

Les résultats d’Intégrale – comme me l’a tantôt fait remarquer le membre du forum Mako – sont étranges ; je me propose donc de vous expliquer leur modèle de l’entonnoir :

En première année, trois classes E et S ; en seconde année, plus que deux par filière, et enfin une classe de cubes par voie. L’écrémage entre première et seconde année est conséquent (une quarantaine d’élèves par filière sont “réorientés”), et résulte du recrutement beaucoup plus ‘lâche’ à l’entrée en classe de bizuts. 

Les 15 meilleurs élèves de carrés d’une voie ainsi que les 10 meilleurs cubes sont estampillés ‘Intégrale’ lors de l’inscription aux concours, les autres rejoignent Initiale et ses résultats bien moins reluisants. Et voilà, ça fait de belles statistiques : ce n’est pas sorcier.