Hicks John (1904-1989)
Keynésien de la synthèse néo-classique
Hansen
Keynésien de la synthèse néo-classique
Hayek Friedrich Von (1899-1992)
Economiste autrichien qui commence ses études à Vienne, il ira ensuite à Londres puis Chicago. Pour lui les hommes ne sont ni omniscients ni rationnels, ils apprennent au contact de l’expérience. Les hommes ne savent donc pas ce qu’ils construisent collectivement, et le meilleur moyen de leur fournir les informations en vue d’agir est le marché car ce dernier par l’intermédiaire du mécanisme des prix reflète les milliers de décisions individuelles.
Le marché collectivement, en sait beaucoup plus que n’importe quel individu. Il y a donc un refus de Hayek de corriger les erreurs commises car elles sont nécessaires pour apprendre et se corriger. Mais pour lui, le fonctionnement du système économique est un processus dynamique et non la recherche d’un équilibre.
Hirschman Albert Otto (1915 – )
Sociologue.
Pour lui, le capitalisme n’est pas issu de la religion (Weber), mais du discours économique. Cette transformation du système de valeur a été longue et endogène :
- D’abord l’idée (au sein de la philosophie politique) que les passions sont destructrices de l’ordre social, il faut les réprimer par un Etat fort.
- Puis, l’étape suivante est celle de la théorie des passions compensatrices (= théorie transitoire qui précède et annonce celle de la main invisible). Cela signifie que l’on peut laisser libre cour aux passions parce qu’elles s’annulent réciproquement, se compensent mutuellement (ex chez les romains, la passion de la richesse est compensée par la passion de la reconnaissance social et la prodigalité relative qu’elle nécessite).
- Enfin, la dernière étape est celle de la théorie libérale du « doux commerce » (Montesquieu). C’est l’idéologie de la main invisible où le marché est le lieu du compromis social où les intérêts des uns et des autres se trouveront satisfaits au mieux par la recherche des intérêts particuliers.
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