Consommation finale : ensemble des biens et services marchands ou non utilisés pour la satisfaction des besoins individuels
Epargne : revenu disponible non consommé
Problématique principale : Faut-il relancer l’économie par la consommation au risque de nuire à l’épargne ou privilégier l’épargne ?
Opposition classique/ keynésiens :

  Consommation Epargne Taux d’intérêt
Classiques Utilisation des revenus dans le présent Source de consommation future Rémunération de la renonciation à la consommation présente
Keynésiens Gage de consommation future car consommation est stable Gaspillage de consommation présente Rémunération de la renonciation à la liquidité

Ajustement entre épargne et investissement :
Classique : loi de Say > production + investissement = consommation > toute l’épargne est affectée à des fins productives, thésaurisation jugée irrationnelle et exclue de l’analyse
Keynes : critique loi de Say qui est seulement une identité comptable qui pour Keynes est seulement vraie ex-post, s’il y a des déséquilibres ex-ante, c’est la variation du revenu qui ramène à l’équilibre. De plus, thésaurisation improductive mais utile à l’individu (trois motifs de détention de monnaie : précaution, transaction, spéculation) > on peut se trouver avec un excès d’épargne si forte préférence pour la liquidité, dans ce cas, la hausse de l’épargne nuit à la demande et notamment à la demande anticipée.

Keynes : ajustement qui dépend de la fonction de consommation :
Loi psychologique fondamentale : en moyenne, les agents tendent à augmenter leur consommation à mesure que leur revenu augmente mais dans une moindre proportion
Existence d’une propension à consommer
Principe du multiplicateur d’investissement ΔY=m*ΔI > l’épargne n’est pas un préalable nécessaire à l’investissement, le financement de I sera assuré de manière automatique ex-post
Un excès d’épargne à la base peut être dangereux car il peut provoquer une baisse du niveau national
Consommation considérée comme stable
Critique : évolution du taux d’épargne en France sur les 30 dernières années > entre 12% et 23% > remet en cause la stabilité de la propension à consommer

Reformulations keynesiennes :
Basées sur rôle des habitudes de consommation : Duesenberry (1948), Modigliani (1949) > le niveau de Y atteint dans le passé a un effet de mémoire sur la consommation courant > explique le comportement contracyclique de la propension à consommer
Basées sur effets de répartition des revenus > Duesenberry, théorie du revenu relatif : la propension à consommer d’un ménage dépend de son revenu et d’un effet de démonstration effectué par les catégories sociales supérieures > revenu relatif explique la consommation > baisse du revenu relatif (égalisation des revenus) entraîne une baisse de la consommation

Théorie du revenu permanent et ses extensions

Epargne résulte de la répartition de la consommation dans le temps sous la contrainte d’un revenu donné
Marché financier parfait ? tout le monde peut emprunter et prêter au même taux d’intérêt à la seule condition de rester solvable.

Modèle de Fisher

Effet du taux d’intérêt sur la consommation indéterminé car deux effets s’opposent : effet substitution favorable à l’épargne (consommation de demain relativement moins chère que celle d’aujourd’hui) et effet revenu qui est favorable à la consommation pour l’agent prêteur tandis que l’agent emprunteur va voir son revenu baisser et donc diminuer sa consommation ou accroître son épargne > empiriquement : relation croissante mais assez faible entre i et s
Si hausse des revenus > s et c s’accroissent sur les deux périodes

Friedman

Revenu permanent : flux périodique de recettes constantes qui donneraient la même valeur actualisée que les recettes actuelles et anticipées pour un horizon donné ( <> richesse)
Revenu effectif : revenu permanent + revenu transitoire (non anticipé)
Mais études empiriques minimisent le rôle de la richesse
Théorie qui remet en cause la stabilité de la fonction de consommation et donc la stabilité du multiplicateur vu que celui-ci dépend des valeurs trannsitoires

Patrimoine et consommation : hypothèse du cycle de vie

Théorie du cycle de vie, Modigliani (1954)

Pas de prise en compte de l’incertitude et de l’imperfection des marchés financiers
Propension moyenne à consommer sur l’ensemble du cycle = 1
Modèle de choix intertemporel à 3 périodes : jeunesse, vie active, retraite
Repose sur imbrication des générations
A l’Etat stationnaire > épargne nulle car seule une économie en expansion peut générer de l’épargne
Expansion > croissance économique ou démographique
A court-terme le patrimoine est exogène et la consommation décroît avec le revenue mais à long terme le patrimoine devient une valeur importante et propension à consommer = 1

Problématique des fondements de l’accumulation patrimoniale

Pour soi
Pour autrui > altruisme > non pris en compte dans la théorie classique > Grandes fortunes : altruisme mais aussi volonté de se démarquer socialement

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