La contraction de texte est à la fois un grand classique des concours d’entrée aux grandes écoles (commerce, ingénieurs…) et une grande nouveauté pour les élèves de terminale. Cette épreuve consiste à résumer un texte dans des limites données correspondant la plupart du temps à 10% du texte.
Présentation de l’épreuve de contraction de texte
Tous les concours proposent une épreuve de contraction de textes à l’exception de ceux qui comme l’ESCP utilisent l’épreuve de synthèse que nous verrons ultérieurement. Suivant les écoles, les épreuves utilisées sont donc les suivantes :
Résumé Ecricome
Epreuve de 2h durant laquelle il faut résumer un texte d’environ 2 000 mots en 250 mots avec une tolérance de 10%. La spécificité du résumé Ecricome est de demander de lui attribuer un titre.
Résumé ESC et Résumé HEC
L’épreuve dure 3h et le texte doit être cette fois-ci résumé en 400 mots avec une tolérance de 5%. D’une manière générale, le texte du résumé HEC et plus compliqué et faire référence à des standards de culture générale.
L’objectif de cette épreuve est d’évaluer le candidat sur les points suivants :
- Compréhension du texte et de sa logique ;
- Capacité de reformulation et de retranscription de la logique du texte ;
- Respect des règles (notamment nombre de mots) ;
- Maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe.
Cette épreuve est une épreuve discriminante, les notes étant très étalées, le plus souvent de 1 à 20 avec des écarts types oscillant la plupart du temps entre 3 et 4. C’est une épreuve rentable à travailler dont la maîtrise permet de gagner des points précieux.
Les erreurs rédhibitoires en contraction de texte
Un petit nombre d’erreurs sont à l’origine de la majorité des mauvaises notes. Elles proviennent le plus souvent d’un non-respect des consignes facilement évitable :
Un non-respect du nombre de mots
Il s’agît de la consigne fondamentale du résumé et il faut s’y référer scrupuleusement. Tous les ans, les rapports de jury regrettent qu’un trop grand nombre de candidats passe outre. Les mots sont systématiquement recomptés par le correcteur et il vous est de plus demandé de mettre une double barre tous les 50 mots pour faciliter ce recomptage. Apprendre à bien compter ses mots est donc indispensable, nous verrons cela dans la troisième étape.
Utiliser des tournures comme « l’auteur dit », « l’auteur pense »
Vous rédigez votre résumé comme si vous étiez à la place de l’auteur, c’est-à-dire que vous écrivez directement à la troisième personne sauf si le texte de base est écrit à la première personne. Dans ce cas uniquement, vous pouvez rédiger votre résumé à la première personne.
La reprise de passages du texte
L’épreuve de résumé de texte est une épreuve de reformulation. Par conséquent, il est strictement interdit de reprendre des passages du texte même en les mettant entre guillemets.
La non-correction des fautes d’orthographe et de syntaxe
Des points de pénalité sont attribués systématiquement à partir de la troisième faute d’orthographe. De plus, les fautes de syntaxe nuisent à la compréhension générale de votre travail.
En résumé, avant même de vous attaquer au contenu de votre contraction vous pouvez saboter votre travail si vous commettez les quatre erreurs précédentes. Cette série méthodologique sur la contraction de texte se poursuivra la semaine prochaine avec une proposition de méthode de travail le jour J.
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