Ricardo David (1772-1823)

Apôtre du libre échange, il introduit la notion des avantages comparatifs.
Ricardo a une vision pessimiste de l’avenir, pour lui l’économie tend obligatoirement vers l’état stationnaire, vers l’arrêt à terme de la croissance.

Tout cela à cause des rendements décroissants de la terre : le prix du pain va donc forcement augmenter, entraînant une augmentation des salaires (car il s’agit de salaires de subsistance), donc une baisse des profits (sous l’hypothèse du salaire comme salaire de subsistance), donc une baisse de l’investissement… Pour lui le libre échange n’est qu’un moyen de repousser cet état stationnaire, de le retarder (les blés continentaux faisant baisser le prix du pain, et donc les salaires…).

De plus Ricardo adhère aux thèses de Malthus sur la population. Cf. théorie de la rente différentielle.

Rostow

Economiste et historien qui écrivit les étapes de la croissance (the stage of growth).

Celles-ci consistent en : « la société traditionnelle », puis « conditions préalables au décollage », « take off », « marche vers la maturité », « ère de la consommation de masse ».

Le modèle de Rostow pour expliquer la révolution industrielle, est un modèle de développement linéaire. Il tire son modèle de l’exemple anglais qu’il présente comme un cas général. Pour lui, tous les pays passent tôt ou tard par ces étapes, il n’y a pas de logique de développement distinct.

Son analyse s’oppose à celle de Gerschenkron, pour qui, plus l’industrialisation est tardive, plus elle s’éloignera du modèle de développement anglais.

Reich Robert

Ancien ministre du travail sous Bill Clinton.

« Il n’y aura plus de technologies ni de produits nationaux. Il n’y aura plus d’économies nationales (…). Un seul élément restera enraciné à l’intérieur des frontières du pays : les individus qui constituent la nation » L’économie mondialisée 1991

Rawls John

L’accroissement des inégalités n’est acceptable que si il se fait à l’avantage des plus démunis.

Par exemple, si la croissance accroît les inégalités mais permet aussi d’améliorer la situation réelle (et non relative) des plus démunis, alors elle est acceptable.

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