Cela dépend en effet énormément de la marge de progression... mais aussi de la capacité à se remettre en question... Si vous êtes convaincu que vos mauvaises notes sont liées à une mauvaise correction, cela ne sert à rien de cuber, si par contre vous êtes prêts à vous interroger sur vos méthodes de travail, sur votre manière d'organiser vos devoirs (et ce même si vous avez eu des bonnes notes pendant l'année), alors le cubage peut être intéressant. Pour ceux qui font le choix de cuber, je vous conseille vivement de demander vos copies à la BCE pour voir concrètement ce qui vous a été reproché.
Pour ce qui concerne le fait que les correcteurs sont invités à taper dans les extrêmes, c'est justement le principe d'un concours, il y a certes une grille de correction "objective" qui donne la note de l'élève, après, l'objectif d'un concours est de classer et sélectionner les candidats : si une copie est vraiment très bonne, le correcteur va avoir envie de lui donner un coup de pouce pour l'avoir dans l'école, a contrario, une copie mauvaise va pouvoir se voir diminuer encore sa note pour vraiment éliminer l'étudiant. Mais cela ne concerne que les copies extrêmes. Et oui, pour rentrer à HEC, il n'est pas possible de se planter dans une matière... mais c'est la première école réservée aux meilleurs élèves et c'est bien normal. Ensuite, le hors-sujet est également un piège pour la culture générale et l'HGE, un piège dans lequel on tombe facilement quand on veut trop replacer ses connaissances, je reste donc persuadée (j'en avais eu l'exemple avec mes copies d'ailleurs) que pour avoir une bonne note en CG mais même en HGE, certes il faut des connaissances, mais il faut avant tout de la culture générale, être au courant de l'actualité et proposer une réponse construite et réfléchie.