Un nouveau directeur à l’EPSCI (Groupe ESSEC)
Ayant rejoint l’ESSEC il y quelques semaines, Bruno Bizeul évoque ses ambitions et ses projets pour le programme undergraduate du groupe.
Interview de Bruno Bizeul, nouveau directeur de l’EPSCI Cergy
Bruno Bizeul, ancien responsable de l’ESGF et Dean du programme anglophone BBA PGSM, a rejoint le groupe ESSEC le 20 Février dernier. En tant que nouveau directeur de l’EPSCI Cergy, il peut s'enorgueillir des récents chiffres publiés par l’école : 4732 candidats se seraient inscrits au concours d’entrée 2008 (augmentation de 17%).
Quelles sont vos ambitions pour l'EPSCI, vos projets ?
Mes ambitions, mes projets, pour l'EPSCI, sont pluriels. Tout d'abord, consolider l'existant et renforcer l'adéquation entre le programme et les attentes du marché professionnel. Ensuite, favoriser le développement de programmes tels que « Pourquoi pas moi », mené par le groupe ESSEC. Renforcer l'importance accordée à l'esprit et aux projets d'entreprenariat au sein de l'Ecole sera également privilégié. Enfin, un axe majeur est d'ouvrir plus encore l'Ecole et ses étudiants sur l'international et d'affirmer pour l'EPSCI le caractère de programme undergraduate, Bachelor of Buisiness Administration du groupe ESSEC. Les grandes institutions d'enseignement internationales distinguent en effet les programmes Bachelor/BBA - undergraduate -, Master/MBA -graduate - et post graduate, tels que le doctorat - PhD.
Quel est votre point de vue quant à l'apprentissage des langues à l'EPSCI et l'international ?
Quant à l'apprentissage des langues, les étudiants de l'EPSCI me paraissent avoir à l'origine et au cours de leur scolarité un niveau plus élevé que la plupart des étudiants d'autres écoles. Cela est vrai non seulement Anglais, mais aussi dans une deuxième, voire troisième langue étrangère (Allemand, Espagnol, Italien...). Pour appréhender correctement ce niveau, il me paraît nécessaire de favoriser la modularité de l'enseignement. Des examens de niveau doivent être passés (ex. : TOEIC), et chaque étudiant doit ensuite pouvoir suivre des enseignements qui correspondent à ses forces et faiblesses.
Pour l'international, le fait que l'EPSCI demande à tout étudiant de partir au moins un semestre à l'étranger pour suivre des enseignements, mais aussi (outre les apprentis) de réaliser un stage de 6 mois à l'international, constitue selon moi une vraie valeur ajoutée.
Nota Bene: Bruno Bizeul n’est plus en poste, il a été remplacé par Léopold Kahn (ancien responsable des Relations Internationales de Bordeaux Ecole de Management) 11 mois seulement après sa nomination.
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