CLASSEMENT SIGEM 2024

[Philippe75]

https://www.letudiant.fr/etudes/ecole-d ... -tete.html

Classement SIGEM 2024

https://major-prepa.com/concours/les-de ... igem-2024/

Les désistements croisés du SIGEM 2024

[Philippe75]

https://misterprepa.net/classement-sigem-2024/

Classement SIGEM 2024 : les résultats officiels et analyses

[Philippe75]

https://misterprepa.net/analyse-tendanc ... ssibilite/

Evolution des barres d’admissibilité 2024 des écoles de commerce post-prépa


Remarque :
Evolution des barres d’admissibilité d’AUDENCIA : 10.05 (2024) – 9.48 (2023)- 10.3 (2022)- 10.52 (2021)- 11.45 (2019).

AUDENCIA renforce sa position à la 7ème place du classement SIGEM 2024, essentiellement à la faveur de l’augmentation de sa barre d’admissibilité de 9.48 (en 2023) à 10.05 ( en 2024).
En tout état de cause, il y a de la marge, en 2025, AUDENCIA pourra encore augmenter logiquement sa barre d’admissibilité en s’approchant de celle de 2021 fixée à 10.52.

[Toto_le_Héros]

Les résultats SIGEM 2024 appellent quelques commentaires de ma part (vieux routier du forum, aujourd'hui en déshérence...).

1. Le fait que la moitié des ESC ne remplissent pas leur promo 'prépa' est révélateur d'une prise de conscience des prépas: les ESC sont devenues trop chères, avec des frais de scolarité de 42kE (Dijon) à 60kE (HEC).
Seules les ESC les mieux classées, càd les plus sélectives aux écrits, font encore le plein. Je rappelle que seules les formations les plus exigeantes sont monnayables sur le marché du travail.

2. Cette tendance à khuber pour viser le top 10 est un peu cynique mais justifiée. Depuis 20 ans, toutes les ESC ont fait la course aux accréditations coûteuses, aux campus à l'étranger et aux recrutement tous azimuts, en 'oubliant' les prépas et le suivi des étudiants. Le COVID a aussi mis l'accent sur des frais de scolarité forts chers pour des cours en distanciel....Mais surtout: les petites ESC sont exsangues suite à cette course à l'échalotte. Seules les 'grosses' ESC du TOP10 peuvent offrir une formation de qualité aussi bien en Marketing Grande conso, qu'en Finance, qu'en Audit, etc... et en plus payer pour les accréditations, la recherche, etc.. Les autres ESC ne le peuvent plus, tout simplement.

3. Les petites ESC sont en fait des écoles spécialisées (soit en compta, soit sur le vin...) mais elles se présentent comme généralistes auprès des étudiants, ce qui est une tromperie. Là encore, il vaut mieux viser au plus haut pour avoir un maximum de choix dans les spécialisations.

4. Comme le nombre d étudiants en prépa évolue lentement, il est à craindre que la tendance vue en 2023-2024 se poursuive. Par example BSB (ex-ESC Dijon) qui ne remplit plus depuis 2 ans (2023: 20% de places vacantes, 2024: 40% de places vacantes). Et ce alors que Dijon est officiellement triple accréditée EQUIS-AACSB-AMBA! Preuve que les étudiants se moquent de ces accréditations. Les recruteurs aussi, d'ailleurs.

5. Mention spéciale à TBS (Toulouse), qui remplit sa promo prépa, certes, mais avec une barre d'admissibilité en chute libre (6.6/20 dernière estimation connue): Toulouse est aujourd'hui moins sélective que Dijon il y a 5 ans!
Difficile de dire que 'le niveau monte'. Grenoble est sur le même schéma. Dijon (BSB) est passée de 7.7 à 5/20.
https://misterprepa.net/analyse-tendanc ... ssibilite/
Si une ESC comme Toulouse, bien classée depuis 20 ans et triple accréditée depuis 2005 recule sa barre de 3 points aux écrits, c'est qu'il y a un gros problème d'attractivité (qui reste caché puisque TBS remplit, mais pour combien de temps?)

6. Dernière remarque: les écoles du nord-est de la France (Dijon, Nancy, Strasbourg) ne remplissent plus. Y-a-t-il une fatalité géographique en plus?

Ami étudiants: réfléchissez bien à vos choix d'écoles et surtout de spécialisations: c'est vital vu le contexte actuel.

[Rajnagar]

Bien vu !

Dilemme pour les écoles moins attractives : promouvoir une spécialité de manière plus évidente et risquer de menacer leur prétention à être des écoles généralistes - sachant que cela forme le grand privilège d'une formation supérieure. A l'inverse, continuer de se présenter comme des écoles généralistes pour "avoir tout d'une grande" et fatalement souffrir de la comparaison avec les meilleures écoles en l'absence de la mise en avant suffisante d'un critère fortement différenciant.

Maintenant, si la grande vertu d'une école de commerce est avant tout de dispenser une culture de gestion au sens large, n'existe-t-il pas des formations plus indiquées (ex : mastère spécialisé) si le but est de se concentrer dès le début sur un domaine en particuliers ?

Le problème a en fait toujours été le même et il ne fait que s'amplifier ces dernières années : cela peut se défendre et être rentable de faire une école de commerce quand elle est dans le top 10. Au-delà, le rapport qualité-prix est très discutable et il vaut sans doute mieux privilégier d'autres options.