Hello,
J'ai reconsulté un peu par hasard le classement Eduniversal récemment, et j'ai été surpris de voir la cohérence des résultats pour la France :
http://www.eduniversal-ranking.com/busi ... rance.html
Pour le Canada, indépendemment du classement en tant que tel, les bonnes facs ont l'air dans les bonnes catégories (tier 1 / tier 2 surtout) :
http://www.eduniversal-ranking.com/busi ... anada.html
OK, il y a sur le classement français quelques écoles qui ne sont pas à leur place au sens SIGEM, mais quand on compare à la plupart des classement presse, rien de bien délirant. Et surtout, il est intéressant de voir que des formations hors Sigem (Dauphine, l'IAE Paris, et les postbac par exemple) sont classées à des endroits qui semblent intuitivement plus cohérent que ce qui est proposé dans les autres classements.
La méthodo est assez simple :
1 - on sélectionne les écoles auxquelles on veut s'intéresser en prenant en gros l'importance économique du pays (ce critère est contestable mais aucune grosse école française n'a été oubliée, par exemple - le but est d'avoir un classement à 1000 écoles)
2 - on utilise les classements internationaux / accréditations / appartenance à des groupes internationaux pour trier les écoles en rangs de 1 à 5 (arbitrairement limités à 200 écoles par rang) avec beaucoup de critères
3 - on demande aux directeurs d'écoles de voter pour les business schools d'un pays qu'ils pensent être les meilleures dans leur propre pays et leur donnent une note (note : un directeur doit sélectionner les écoles pour lesquelles il veut voter et ne peut en choisir que 50% : si une école reçoit peu de notes, même si elles sont bonnes, ça la dégrade)
Le critère 3 permet d'établir un ranking basé sur la vision des directeurs (qui a priori connaissent bien l'enseignement supérieur) et permet de corriger le point 2 : si une école d'un rang inférieur reçoit une quantité substantielle de votes, elle peut passer au rang supérieur et vice versa.
In fine la méthodo "en 3 temps" produit des résultats qui ne sont pas trop déconnants je trouve.
Alors évidemment il y a quelques biais méthodologiques mais les ajustements à faire restent assez minces finalement (EM devant ESCP, ScPo un peu trop bas parce que les directeurs ne la percoivent pas comme une formation business ...)
Vous en pensez quoi ?