Bonjour, bonjour Flat_Eric.
Je suis partiellement d'accord avec votre constat.
Mais, tout d'abord, force est de constater que tu ne prends pas la peine de nuancer ton propos.
Pour vous, la notion de potentiel n'existe pas, ce qui est loin d'être vrai.
On ne pourrait donc pas avoir des élèves dont le niveau irait croissant (par un accroissement de la motivation, une plus grande maturité...), seules des régressions toujours plus fortes pourraient se faire, car seul l'élève se donnant à fond pourrait accéder aux sus-dites écoles.
Or, force est de constater qu'une personne à fort potentiel à 12 de moyenne (A) sera plus intéressant pour une école qu'un gros bosseur (B) à 13 dont le talent arrive à épuisement.
Pourquoi ?
Parce qu'il est évident qu'un individu change énormément de ses 17 à ses 19 ans.
En arrivant en Classe Préparatoire, on peut avoir "surfé" sur ses différents capitaux voire sur ses capacités intellectuelles jusque là.
La Classe Préparatoire va avoir pour effet, la maturité grandissante aidant, de chercher à pousser l'individu à exploiter de manière optimale ses possibilités.
De fait, là où l'individu B ne va cesser d'avoir des notes décroissantes, la difficulté croissante agissant comme une force contraire, il va bientôt être rattrapé par A qui va quant à lui avoir des résultats qui tendront à rester les mêmes, voire à progresser selon son potentiel.
Là où je vous rejoins assez largement par contre c'est que l'utilisation massive de la formule pour un oui ou pour un non lui fait perdre tout son intérêt.
Si certaines personnes ont de réelles potentialités, pour d'autres cela ne saurait être qu'euphémisme de bienséance visant à ne pas froisser la personne en question...
Cela a quand même pour effet négatif de discréditer tous les cas concrets, et amène à des réflexions comme la tienne, partiellement erronées bien que j'en comprenne les tenants et aboutissants, peut-être en caricaturant me direz-vous.
Joyeuses fêtes de fin d'année à vous.