Bachelor Bocconi / Warwick puis ESC française ?

[Arkhadas]

Merci beaucoup pour ces aides, c'est très enrichissant !

A propos de RSM, est ce sélectif ? Reconnu ? Est il toujours possible de revenir en France si besoin est par le SAI?
Au sujet de Mc Gill, mêmes questions ! J'ai entendu qu'il fallait mention bien au bac impérativement, est ce vrai ? est ce reconnu pour le SAI ?

L'Angleterre reste bien sûr le pays qui me tente le plus, mais les univ sont hyper sélectives !
Sachant que j'aurai fait 1 an de prépa, mais que j'aurais pas mieux que AB au bac (merci svt et physique chimie..), quelles univ viser ?
Il vaut peut être mieux aller à Bocconi / RSM et McGill (si pas trop sélective) plutot qu'à Cass, ou une autre univ difficile à mettre en valeur sur un CV !^^

[Insider]

Merci beaucoup pour ces aides, c'est très enrichissant !

A propos de RSM, est ce sélectif ? Reconnu ? Est il toujours possible de revenir en France si besoin est par le SAI?
Au sujet de Mc Gill, mêmes questions ! J'ai entendu qu'il fallait mention bien au bac impérativement, est ce vrai ? est ce reconnu pour le SAI ?

L'Angleterre reste bien sûr le pays qui me tente le plus, mais les univ sont hyper sélectives !
Sachant que j'aurai fait 1 an de prépa, mais que j'aurais pas mieux que AB au bac (merci svt et physique chimie..), quelles univ viser ?
Il vaut peut être mieux aller à Bocconi / RSM et McGill (si pas trop sélective) plutot qu'à Cass, ou une autre univ difficile à mettre en valeur sur un CV !^^

RSM est de plus en plus sélectif (classements internationaux obligent), mais ça reste abordable. RSM puis SAI ou équivalent est possible.
Idem pour McGill et la mention B n'est pas en soi obligatoire, même si les offres d'admission se décident sur la base de bulletins qui doivent être assez bons (ils regardent pas mal les maths) mais ce n'est pas du niveau d'une top prépa. McGill est bien vu à Essec et Hec pour les admissions internationales. C'est un peu dommage de viser l'étranger pour ses vertus de contournement de la prépa, je trouve...
Voili.

[coleo59]

C'est un peu dommage de viser l'étranger pour ses vertus de contournement de la prépa, je trouve...

.

Bof, le culte de la prépa commence à s'étioler. Les étudiants comprennent que les concours AST ou SAI peuvent leur ouvrir plus facilement les portes d'une top ESC (mais pour combien de temps encore ?) que la prépa dont le ROI est plus incertain à ce niveau. Question de pragmatisme.

Et puis les univ envisagées ici sont loin d'être dégueu. Même si ça ne fait pas mouche à l'échéance pour les meilleures écoles, le label fera toujours son petit effet sur les plus modestes. Et si malheureusement échec il y a aux concours, il aura toujours la possibilité de poursuivre en Master soit dans sa fac soit partout ailleurs. Ce qui est impossible dans l'hypothèse où il n'obtient rien à l'issue de la prépa.

J'ai même l'opinion que pour un étudiant qui n'est pas sûr de son potentiel, la démarche est bien plus réfléchie que celle d'entrer en prépa parce que << c'est le parcours type alias la voie royale>>.

En quoi l'expérience serait-elle dès lors moins bonne que deux/trois années de prépa ?

[gibrit]

Les options que tu as (de la meilleure à la moins bonne en dehors de leur pays respectif où ils dominent): Bocconi, RSM, SSE (stockholm school of economics), EPFL (génie civil puis master en ingénierie financière), HEC Lausanne et Montréal. Sinon c'est l'angleterre avec Oxbridge, LSE, ....

Pourquoi option génie civil à l'EPFL plutot que maths, sans doute beaucoup plus difficile mais mieux adaptée pour l'ingienerie financière ?

[Insider]

C'est un peu dommage de viser l'étranger pour ses vertus de contournement de la prépa, je trouve...

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Bof, le culte de la prépa commence à s'étioler. Les étudiants comprennent que les concours AST ou SAI peuvent leur ouvrir plus facilement les portes d'une top ESC (mais pour combien de temps encore ?) que la prépa dont le ROI est plus incertain à ce niveau. Question de pragmatisme.

Et puis les univ envisagées ici sont loin d'être dégueu. Même si ça ne fait pas mouche à l'échéance pour les meilleures écoles, le label fera toujours son petit effet sur les plus modestes. Et si malheureusement échec il y a aux concours, il aura toujours la possibilité de poursuivre en Master soit dans sa fac soit partout ailleurs. Ce qui est impossible dans l'hypothèse où il n'obtient rien à l'issue de la prépa.

J'ai même l'opinion que pour un étudiant qui n'est pas sûr de son potentiel, la démarche est bien plus réfléchie que celle d'entrer en prépa parce que << c'est le parcours type alias la voie royale>>.

En quoi l'expérience serait-elle dès lors moins bonne que deux/trois années de prépa ?

Je ne pense pas que la qualité de l'xp prépa disparaisse, elle n'est simplement plus vue comme l'unique voie d'excellence, en raison de la mondialisation des études sup. Ce qui agace un peu, c'est de ne voir dans les facs étrangères qu'un moyen de contournement, bref cette vision utilitariste que tu soulignes et qui est "humaine", mais réductrice, je trouve. Amha, on devrait choisir les études à l'étranger d'abord pour leur valeur propre, qui est loin d'être négligeable, mais comme par hasard, l'essentiel des discussions à ce sujet est souvent plutôt centré sur l'après et l'accès aux GE, la recherche du moindre effort et la peur de la prise de risque. Bref, des attitudes qui sont à l'opposé de ce que développe le parcours prépa et que valorisent les recruteurs dans les GE. D'ailleurs, ce n'est pas l'objectif recherché par les écoles dans le processus de recrutement international et il n'est pas impossible que les meilleures écoles mettent un jour des limites ou des conditions strictes à ce dispositif, s'agissant de candidats français.

[Arkhadas]

Cette discussion est très intéressante : il est vrai que la prépa est la voie royale pour accéder aux grandes écoles. En revanche, elle n'apporte pas l'ouverture culturelle qu'apporte un bachelor à l'étranger. Le fait de vouloir étudier à l'étranger relève dans un premier temps d'une envie personnelle, indépendante de l'anticipation de la suite des études.
Il est vrai que l'option SAI est très attirante, mais ce n'est pas ma priorité, car si jamais j'arrive à intégrer un master américain ou anglais de qualité, je n'hésiterai pas une seconde.

Je pense que d'étudier 3 ans dans un pays différent m'apportera une vision plus précise du monde, avec des expériences à l'international, une meilleure maîtrise de la langue anglaise, et un enrichissement personnel, là où la prépa est assez frustrante pour certaines personnes.
Il y a aussi, comme le dit coleo59, moins de difficultés pour intégrer une top esc si jamais...

Je recherche donc un bachelor, d'un niveau de sélectivité plus ou moins égal à la Bocconi, et assez réputé.
McGill est très intéressant, mais je pense que c'est plus difficile d'accès..non ?
RSM me tente aussi, mais, c'est aussi bien vu que Bocconi ?

[gibrit]

Bonjour,

sur ce sujet, je suis d'accord avec Insider, le passage par l'étranger semble le plus souvent un moyen de contournement de la prépa, et parler de ROI sur ce sujet me parait significatif .
De plus, l'aspect financier et les coûts de ce contournement ne sont jamais mis en avant.
J'ai été intriguée de lire le dépit de certains participants de se rendre compte que, par exemple, finalement Bocconi n'était pas suffisamment sélectif à leurs yeux, contrairement aux prépas qui peuvent être trop sélectives pour ces participants, alors que c'est une chose de rentrer dans une filière, peut-être une autre d'y rester ou d'y réussir suffisamment brillament pour les objectifs suivants, le choix d'un master ou équivalant.

Il me semble aussi avoir lu qu'HEC Montréal réfléchissait aussi sur l'admission des français, non ?
Y a-t-il une réflexion des écoles sur ces admissions parallèles de contournement ?
Ou alors est-ce 'la fin justifie les moyens' de façon généralisée ?

Je sais que je sors du sujet du topic, mais ces questions m'interpellent et m'intéressent.