Ambiance à deux semaines des écrits

Bonjour à tous !

Afin de bien commencer ce journal des concours, je tenais, en ce qui me concerne, à donner une idée de l’atmosphère qui précède cette phase si importante de notre vie et surtout de notre vie de préparationnaire que sont les concours d’entrée aux écoles de commerce. Excusez moi si cet article peut vous sembler trop “personnel” ou “subjectif”, mon but étant ici de donner une idée de ce que peut ressentir un élève de classe prépa en ce moment fatidique.

Mais peut-être devrais-je tout d’abord me présenter. Pour faire bref, je me nomme Jean, j’ai 19 ans et je suis en prépa ECE au Centre International de Valbonne à Sophia-Antipolis. Je suis élève dans cet établissement depuis le collège (et interne depuis la 2e année de prépa) et je lui porte donc un lien affectif fort. Je suis particulièrement heureux d’avoir pu intégrer cette classe prépa vu, d’une part, le très bon niveau qui y existe, d’autre part (et surtout), l’excellente ambiance qui règne entre les élèves. Une ambiance peu descriptible. Tentons de résumer en disant que nous sommes tous archi-soudés, une solidarité exceptionnelle existe entre nous. Par exemple, toutes les fiches faites par chacun circulent librement, on travaille toujours en groupe… et on continue à se voir pendant les vacances, les week-ends…

En ce qui concerne les concours, je présente en tout neuf écoles, toutes membres de la BCE : HEC, Essec, ESCP-EAP (ou “Europe” au choix), EM Lyon, Edhec, Audencia Nantes, ESC Grenoble, ESC Toulouse et Ceram. J’espère évidemment décrocher la meilleure école possible et je pense que nous sommes quelques uns (une dizaine) dans ma promotion à pouvoir intégrer l’une des cinq “premières” (entre guillemets car on connaît la fiabilité des classements…).

Tout le monde, exceptée une élève qui vient d’être admise à McGill (Canada), se concentre donc en ce moment sur les écrits. Les cours se sont terminés vendredi dernier. Mais cela fait déjà depuis environ les vacances de février que les révisions se sont mises en route. Et elles vont s’intensifier dans ces deux dernières semaines. Au programme : quatre heures de maths, trois heures d’AEHSC, deux heures de culture gé et une heure de langue par jour. Réveil à 8h. Au lit à minuit. Ce qui laisse quand même le temps de se reposer et d’arriver en forme aux concours. Le principal atout d’une préparationnaire dans cette période doit être l’organisation. Organisation ! Et rigueur. C’est pour cela que, à l’image de l’ensemble des élèves de ma classe, je révise chaque matière avec d’autres personnes. Ca permet de se soutenir mutuellement et crée une synergie plutôt efficace.

Mais, a priori, je pense que ces deux semaines restantes ne comptent pas énormément. Peut-être puis-je me tromper. Cependant, il me semble que les deux années intensives que l’on a déjà passé font l’essentiel. Il ne sert à rien de se mettre aux révisions à la dernière minute. De plus, gare au surmenage ! Je ne compte pas m’arrêter de vivre. Suivre l’actualité reste important. Voir ses amis “extérieurs” l’est aussi. Arrêt complet des révisions, en ce qui me concerne, le vendredi 25 avril. Il faudra être en forme pour enchaîner trois épreuves de maths, trois d’AEHSC, trois de culture gé et une d’anglais en quatre jours…

Comme le dit La Fontaine, “Rien ne sert de courir, il faut partir à point” : le tout est d’avoir fourni un travail régulier pendant deux ans. L’ensemble de ma classe, à part deux-trois élèves tout au plus, me semble prête pour ces concours. Et je pense que c’est le cas dans toutes les autres prépas de France métropolitaine, des DOM-TOM et du Maroc qui vont passer ces concours.

Des concours cruels, certes, mais qui arrivent enfin pour permettre de montrer l’utilité de ce que l’on a appris pendant ces deux années.

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1 Commentaire

  1. Comme le dit La Fontaine, “Rien ne sert de courir, il faut partir à point” : le tout est d’avoir fourni un travail régulier pendant deux ans.

    ==> Diogène disait aussi, quand on lui demandait pourquoi, si vieux, il ne s’arrêtait pas un peu pour se reposer : “Quand tu fais une course et que tu vois la ligne d’arrivée, que fais-tu ? Tu accélères ou tu ralentis ?”

    Néanmoins, cette blagounette mise à part, je suis d’accord avec toi sur le fond : j’ai commencé à 12h par jour pour finir à 7 voire 8 grand maximum… La fraicheur d’esprit est aussi importante que les connaissances mais il faut quand même pouvoir se rassurer sur ce qu’on a fait, et c’est souvent ça le plus dur…

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