C’est ca L’ICN

Periple au pays des bring

C’est entassé a 3 dans une voiture en partance d’Annecy, un vendredi aprèm que commence mon périple vers les oraux de Nancy. Pas grand-chose à raconter du voyage si ce n’est qu’en 4 heures de route le nombre de voitures croisées doit pouvoir se compter sur les doigts d’une main, au moins pas de bouchon à craindre !!

Et donc, arrivée à l’école aux alentours de 17h00. Heureusement les indications de Mappy étant à peut près fiable on trouve sans trop de difficulté. On abandonne donc lâchement notre voiture pour partir à la recherche d’information sur le déroulement des événements. Et là, accueille plutôt froid. Apparemment on arrive à la mauvaise heure car l’école ne semble pas être remplie de monde. Et après avoir poireauté quelques instants en espérant que l’on nous remarque, on décide de prendre les choses en main et de partir en quête du BDE, qui d’ailleurs n’était pas bien loin. Le BDE trouvé, on nous demande de payer nos frais de resto, et d’attendre ….. Pour la visite de l’école ? Bah, l’entrée est là, vous pouvez vous promener dedans. Et pour garer notre voiture ? Tourné en rond vers là-bas vous trouverez bien une place gratuite…. Autant dire que l’on ne s’empresse pas pour nous aider.

On décide donc de suivre la seule directive qui nous à été donné et d’attendre sur la terrasse (Nancy plage) qui, chose effrayante, semble être de plus en plus désert, on est vraiment pas arrivé à la bonne heure !! Heureusement les choses s’améliorent assez vite, et un arrivage provenant de la gare semble redonner vie à la plage. L’Ouverture d’un bar avec des chtit sandwiches et de quoi se désaltérer permet de créer un début d’animation, et d’engager la conversation avec les nouveaux arrivés et le staff. Un effort d’animation est fait avec l’organisation de quelques jeux, mais les volontaires étant rare l’intérêt reste limité.

Arrive enfin l’heure de se rendre chez nos hébergeur, qui proposent généreusement de nous loger gratuitement, et de rester Samedi soir aussi, comme ça on aura le temps de profiter de la ville étant donné que nos oraux se passent le matin. Coté hébergement rien a redire. L’appart est plus que spacieux et, il semblerait que en terme d’appart les étudiants de l’ICN soient relativement chanceux, d’ailleurs en comparaison avec la cage à lapin où j’ai passé mes deux dernières années ça donne envie !! Ayant pris possession de nos lits, c’est direction le resto, ce qui n’est pas pour me déplaire car mon estomac commence à se faire entendre!! Et là l’ambiance change du tout au tout puisque c’est une véritable ambiance de folie qui règne dans la cave de la pizzeria qui nous accueille, on passe donc une bonne partie de la soirée à chanter, et à dialoguer avec ses voisins. Seul petit regret, la salle étant relativement basse et absolument pas aérée la chaleur et la fumée de cigarettes devient très vite dure à supporter. C’est donc avec un certain soulagement que je retrouve l’air pur à la sortie du resto. Et là, à l’encontre de tous mes instincts, je me vois obligé de refuser le passage au Bar, la voix de la raison l’emportant, réveil à 6h00 et geule de bois ne vont jamais très bien ensemble !!!! C’est donc direction l’appart et au lit.

Le lendemain, réveille à 6h00, douche, et enfilage de mon magnifique costume de pingouin. On passe nous prendre à l’appart pour nous emmener à l’école ( apparemment notre hébergeuse avait la flemme de se lever). Arrivée a l’école, on passe récupérer notre convocation et on nous donne les cadeaux tant attendus !! Un magnifique t-shirt au couleur de l’ICN et une paire de tongue jaune. Un coup d’œil sur ma convocation m’apprend que je commence par l’entretien. Je me dirige donc vers la salle de préparation pour une spécificité bien Nancéenne, la vidéo !! Le temps qu’une caméra se libère, j’ai le loisir d’apprécier l’inventivité (ou son manque dans certains cas) des autres candidats, mention spéciale pour l’escalade du bureau, idée que j’aurais volontiers piquée. Puis c’est à mon tour de passer devant la caméra, je laisse à ma main le soin de me présenter, histoire de parler de tout et de mettre en avant le théâtre d’impro (bah vi avec Artem c’est important le coté artistique !!), et direction la salle d’entretien. Quelques minutes d’attente angoissé devant la salle, et enfin on vient me chercher. Dans l’ensemble, l’entretien ne c’est pas trop mal passé, même si le coup des cartes me semble quelque peut bizarre. Les deux membres du jury semblaient aussi vouloir faire une routine good cop/bad cop. Donc au final rien de transcendant mais il ne me semble pas avoir dit de grosse connerie et j’ai réussi à parler de se que je voulais , not bad pour un premier orale.

J’ai le droit à un léger répit avant de me diriger vers ma deuxième épreuve, ce qui me permet d’apprécier le manque d’activité, soit il n’y a pas beaucoup de candidats qui passent l’école, soit le samedi est un jour calme. L’heure de l’Espagnol arrive, je me dirige donc vers ma salle, où je poiraute une bonne demi-heure, ce qui est assez gênant étant donné que j’ai Anglais juste après l’Espagnol. Mais les admisseurs m’assurent que c’est parfaitement normal, je me résous donc à attendre. L’Espagnol se déroulera de manière parfaitement standard, mon texte porte sur les produits miracles en cosmétique rien de bien palpitant mais bon, on fait avec. À la sortie de l’Espagnol je me dépêche de courir vers ma salle d’anglais, mais apparemment le retard est encore plus important ici qu’en Espagnol puisque là aussi je dois attendre. Encore une fois, tout se déroule comme une colle classique, j’ai le droit à un thème tout à fait standard portant sur l’immigration Anglaise, et mon exposé est suivi d’une discussion sur les pays anglophones dans lesquels j’ai habité et l’on me demande de justifier mon désire d’intégrer l’ICN ( Parlez d’ARTEM !! :P). Et enfin, je suis libre, mouhahahaha !!!! Je m’empresse donc d’enlever ma cravate, et d’agripper un gentil admisseurs pour avoir une visite de l’école avec deux trois autres personnes. Mes impressions de la veille sont confirmées, le bâtiment n’as vraiment rien de folichons, et avec le nouveaux campus, aucune amélioration n’est à attendre pour ces locaux.

L’aprèm sera passée à visiter la ville après un repas dans un très beau parc en compagnie de tous les candidats. La ville est vraiment agréable et il doit faire bon y vivre. La promenade en ville sera suivie d’une sieste collective, histoire de tenir debout pour la monstrueuse fête que l’on nous à promis le soir même ( bah vi ça fait trois semaine que l’on fête la fin de nos concours alors la fatigue commence à ce faire sentir). C’est donc tout reposé que je me dirige en compagnie de mes hébergeuses vers le lieux du repas/ près soirée : un appart immense digne d’Hervé Gaymard. Et là, ambiance assuré, s’il y a bien une chose à dire, c’est qu’ils savent faire la fête à l’ICN. Et la folie continue puisque c’est déjà passablement éméché que l’on se dirige vers le lieux de la fête elle même, un appart d’une taille comparable au premier où tous le monde peut venir s’entasser à d’apporter une bouteille ( apparemment ça s’appelle une bring). Fin de soirée fort agréable donc à parler aux étudiants (et jolie étudiante !!) de l’ICN. Autant dire que le retour le lendemain à été rude !!

Donc au final, bilan plutôt positif de cette école, même si l’organisation et les locaux laissent à désirer, l’ICN semble définitivement être une école où l’on se plait. Je dois dire que l’état d’éprit des étudiants ma vraiment bien plus, pas de sectarisme au sein de l’école et pas une seule fois, on n’a essayé de me faire croire que l’ICN était mieux que tel ou tel école. Et même si l’organisation n’était pas au top, ils ont largement compensé par la chaleur de leur accueil (à l’exception du monsieur du BDE du premier jour !!).

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