les bordelais sont fous.
Bordeaux….très belle ville…on dirait Paris, mais avec un tramway super classe, le soleil en plus, le stress en moins. Je suis arrivée la veille de mon entretien. Dans le train j’ai rencontré une fille qui portait comme moi sa housse pour protéger son tailleur (c’est LE signe distinctif des préparationnaires pour se reconnaître !). L’équipe d’accueil (pardon j’ai dit équipe ? non, non juste une demoiselle arrivée 20 minutes en retard…) nous amène vers la voiture direction le café. Bin oui on est arrivé le soir juste pile pour boire un petit verre. En fin de compte nous ne restons que 10 minutes sur les lieux car on va au resto… en tram. Essayez donc d’imaginer 60 petits admissibles (la moitié encore avec leurs valises) qui prennent le tramway… C’est…comment dire…très drôle… On va dans un resto sympa, dans une ambiance très “à la bonne franquette” avec les nappes en vichy, la paille par terre, et tout et tout. Commencent alors les chansons. A Rouen j’avais eu un petit avant goût des chansons paillardes. A Bordeaux j’ai pu goûter au plat de résistance. On a eu droit à une farandole de chansons paillardes, souvent très entraînantes je l’avoue ! Un grand roux du BDE mène la danse: il crie fort, chante fort (c’est quoi la différence ?!) et rie fort aussi…comme nous tous d’ailleurs ! A la fin du resto j’appelle le dénommé “GWAD” chez qui je suis censé dormir cette nuit et demain soir également. “Allo Gwad ? Oui bonjour je dors chez toi ce soir. Comment je fais pour te retrouver ?”. Il me répond: “T’étais au resto là ?”. “Ouais”. “Tu vois le grand roux qui a pas arrêté de gueuler pendant toute la soirée ?”. “Ouais ouais je le vois très bien !!”. “Et bien c’est moi !”.
Après avoir fait un petit tour au bar, je rentre avec Gwad et mes deux colocs d’une nuit. Durant tous mes oraux j’ai choisi d’aller dormir chez l’étudiant (à part pour Rouen). Soit on a de la chance et on tombe sur une colocation propre (souvent tenue par des filles d’ailleurs ^^) ou soit on en a pas et on tombe sur des crades. Comme à Bordeaux. Mais bon…c’est la roulette russe presque. Levée à 9h45 (on y va doucement, on est plus en prépa là ;-p), je me rends compte qu’il faut que je sois à 10h20 au point de rendez vous. Au secours. Heureusement j’arrive à l’heure. Ceux qui étaient déjà allés à Bordeaux m’avaient dit “Ouais tu verras les locaux ils sont trop nuls. On dirait un hall de gare ou un terminal d’aéroport”. Franchement ça ne m’a pas plus choqué que ça. Dommage que les puits où il était censé avoir de l’eau soient à secs (lors de ma visite de l’école on m’explique que certaines personnes s’amusaient à s’y jeter et que c’est donc pour cela qu’on les a fait vider…). Le coin repos des admissibles se trouve dans un préfabriqué..et il y faisait très très froid ! Malheureusement il n’y a pas le billard comme à Rouen (snif). Les admisseurs sont sympas: à chaque fois qu’un groupe d’admissibles va passer leurs entretiens, ils mettent la chanson de Rocky, “The eye of the tiger”. C’est original pour remonter le moral des troupes !!! Je passe mon entretien à 16h40 ! Que faire jusqu’à l’heure fatidique ? Je vous ai dit que cet après midi là il pleuvait ? Bin je suis restée tout l’aprèm’ dans le préfabriqué ! Mon entretien s’est bien passé (est-ce qu’on peut réellement savoir comment il s’est passé en fait ?). A la fin ils m’ont dit “Oui on sent que vous êtes une personne calme mais que vous avez beaucoup de force à l’intérieur de vous. Vous nous semblez très déterminée et assez têtue tout de même”. Mouais c’est vrai ce qu’ils ont dit.
A 20h00 re-resto. Vive les chansons paillardes. A côté de nous il y avait des personnes qui étaient choquées de voir les occupations des futurs cadres de notre pays.
Sur cette photo vous pouvez voir un voisin de table qui parle à deux admissibles et leur dit “vous comptez tout de même intégrer cette école malgré toutes ces chansons ?”. Oui monsieur, oui.
Là une demoiselle nous explique qu’il faut qu’on fasse plus de bruit que les autres admissibles qui sont loin de nous . Ouais moi je veux bien mais on est 20 et eux ils sont 60 !! Sinon elle était sympa comme admisseuse car elle nous a défendu contre les personnes qui voulaient nous frapper à la fin de la soirée parce qu’on avait gâcher leur dîner avec nos chansons!! Je me mets à leurs places. Ca doit être chiant quand même…. On se promène un peu
J’ai trouvé ça beau donc je l’ai pris en photo^^.C’est sur la grande place.Re-bar. Ambiance sympa. On fait connaissance, on danse. La routine habituelle quoi.
Conclusion: Bordeaux est une trés belle ville, l’école ça va…mais voilà j’ai pas eu le petit coup de foudre !
Mais que vois-je? Moi – un crado? Bon, je reconnais que mon appart n’était pas tip top mais d’un autre côté j’aimerai bien qu’on me montre l’appart d’un mec qui héberge tous les jours environ quatre admissibles et tous les jours accueille les admissibles et tous les soirs fait la bringue au resto – si l’appart est niquel, bon, je la ferme, mais je ne suis pas sûr qu’un tel appart existe!! Mais dans l’affaire, Joy, tu as eu quelle école?
Yop,
Moi je n’ai pas eu droit aux cent mille chansons paillardes. J’ai trouvé les admisseurs plutot absents.
Tout était correct, mais comme tu le dis, je n’ai pas eu le coup de foudre, sauf pour les jumelles (si vous m’entendez…) qui écoutent du raggae.
Bas“
j’étais admisseur à bordeaux et je peux vous dire qu’on a essayer de vous faire passer d’agréables moments… Je me suis meme fais interdire de resto des admissibles parce que j’en avais trop fait…(c’était le soir de mmon anniversaire!! normal j’ai marqué le coup… Un peu trop…)
Le dernier resto n’était pas un resto des admissible en fait c’etait plutot un resto des admisseurs puisque vous étiez une dizaine et nous plus de 60…
Bonne chance dans vos écoles respectives…
Duff
Ah le resto, c’était un grand moment de bonheur ! Enfin pour ma part j’y étais le dernier soir…c’était la pure folie chez les Ploucs.