Intégrale : the Aftermath

(Pour les non-anglicistes, aftermath = conséquences, retombées…)

Et voici mon petit bilan des écrits et la comparaison concours 2010 – 2011!

Ecricome :

L’an dernier, j’avais réellement galéré sur le sujet (pourtant pas le plus difficile) et avais obtenu un 5,5 qui ne m’avait pas empêché d’être admissible à toutes les Ecricome! C’était dû à de très bonnes notes en langues et contraction et à un sauvetage de meubles en CG.
Cette année, la différence s’est faite sentir dès le premier jour : la confiance en soi ne m’a pas quitté durant l’entièreté des épreuves, d’autant plus que d’autres camarades d’Intégrale – tous cubes – étaient présents. Cette émulation du “ça ira, c’est Ecricome”, je l’avais déjà l’an dernier, à une différence près : cette année, les maths furent pour moi aisés. Sans pour autant avoir terminé le sujet ni l’avoir rédigé à la perfection, je sais avoir fait deux exercices au moins sans fautes… Le reste s’est bien déroulé, j’ai eu la chance de tomber sur un sujet d’AEH qui me plaisait.
Je n’ai du reste plus grand chose à dire, j’aurais dû écrire cet article à chaud, mais j’ai rapidement repris le travail après Ecricome : finir de re-ficher l’indéboulonnable Précis d’économie d’Emmanuel Combe, ficher des articles des Cahiers français, relire toutes ces fiches, faire des annales de maths…
L’an dernier, je n’avais rien fait de cette période. C’est au moins une progression, même si elle n’a pas forcément porté ses fruits.

BCE : La malédiction de l’EM Lyon

Tout est dans le titre : les épreuves de maths EML, de maths II BCE, de culture générale EML et de contraction de texte m’ont déstabilisé. Stress pour le premier jour (Maths EM et CG EM), fatigue pour les autres, certes, mais j’ai vraiment l’impression de ne pas avoir cartonné – et même d’avoir plutôt raté – toutes ces épreuves.
L’échec du premier jour a déteint sur mon sommeil, mais rien d’ingérable. Je pense que faire un journal des écrits à ce stade est inutile, vu que je me perds de plus en plus, l’échéance approchant, dans des calculs vains d’admissibilité et dans une remise en cause de tout ce que j’ai fait. Le complexe du cube, probablement…
Une chose me redonne espoir : le fait que j’ai bien mieux réussi que l’an dernier, que le travail et l’acharnement ont payé dans certaines matières. Qui vivra verra! Le bilan dans une bonne semaine.
Dans l’ensemble, je peux faire superficiellement état de ce que la classe de cube (de surcroît à Intégrale, cf. mes posts précédents) m’a apporté :
– Une plus grande endurance, gestion de la fatigue et de l’ambiance “concours” ;
– Une meilleure connaissance des spécificités des épreuves et de la manière de les aborder ;
– Une plus grande confiance en mes capacités comparé au reste du cheptel ;
– Une meilleure gestion de mon temps, même si le stress m’a fait commettre nombre d’erreurs ;
– Une confiance en moi lors des épreuves de mathématiques, tant redoutées auparavant.
Cela ne s’est pas fait sans heurts : le stress de l’échec était décuplé, la fatigue des trajets Paris XVème/Noisy le Grand chaque matin et soir aidant à augmenter mes angoisses… Assez étrangement – j’ai toujours été très modeste, et critique envers Intégrale -, le fait même d’être Intégralien m’a aidé à passer ces concours de manière plus sereine, assuré que j’étais de mieux réussir que l’an dernier et surtout que les autres!…
Mon prochain article concernera la préparation des oraux à Intégrale, et les +/- comparée à celle disponible dans la petite prépa publique d’où je venais!

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