Bonjour MERCI tout d’abord au site “Prepa.hec” d’accepter cet article.
J’ai crû bon d’intervenir dans ce débat pour tenter de clarifier les choses et appeler à la retenue de part et d’autre. Je m’appelle Michel JAVET et suis professeur à l’ESCEM depuis 15 ans. Je viens de m’inscrire ce jour sur ce site, sous mon nom, de manière à ce qu’il n’y ait pas d’équivoque sur la source des propos rapportés. Même si j’ai prévenu ma hiérarchie pour rester dans la légalité, je reste libre des propos suivants qui reflètent un avis personnel, avis cependant partagé par de nombreux salariés de notre groupe (225 personnes), choqués, et on peut dire « blessés » par la tournure des choses.
J’interviens pour dire que si la polémique peut exister, le fait que les personnes s’expriment de manière anonyme (et souvent de manière non étayée) induit des débordements peu respectueux des droits fondamentaux. L’anonymat favorise la délation (des personnes, des entreprises, des organisations..) et ne permet pas aux interlocuteurs d’être « à armes égales » pour s’exprimer voire rectifier les choses sereinement. Enfin, ce type d’épanchements ne rend pas service à la communauté des ESC (les classes prépa, les étudiants, les diplômés…) car -si aujourd’hui le curseur est notamment sur l’ESCEM- demain il peut l’être de manière tout aussi brutale et répétitive sur une autre grande école ou autre institution. La compétition est internationale, il ne faut donc pas se tromper de combat et d’adversaire.
Qu’en est-il concrètement ?
Suite à une procédure d’appel auprès de l’EFMD, l’ESCEM a obtenu le droit de poursuivre sa période d’accréditation EQUIS ce, jusqu’au prochain examen (audit de ré-accréditation). Les accréditations sont fort utiles pour garantir un niveau de qualité constant voire –et c’est le but !- en progression. Le souci réside effectivement dans le fait que les écoles sont conduites à « sur communiquer » sur celles-ci pour exister.
Pourquoi tout ce « flou » ?
En fait, nous sommes beaucoup, professeurs, administratifs, responsables, étudiants et journalistes à nous être « emmêlés les pinceaux » avec la réalité en la simplifiant (ou en la méconnaissant) et donc, ce qui était une confirmation d’accréditation actuelle est abusivement devenue une « ré-accréditation »
Certains ont communiqué dessus. La Direction a initialement communiqué de manière appropriée mais la reprise de l’information par certaines sources a modifié la teneur de cette information et il apparaissait délicat de faire des rectificatifs ça et là dans la presse sans jeter le doute dans la tête des étudiants. Qu’aurait valu un rectificatif de F. DUVERGE annonçant que « l’école n’était pas ré accréditée comme annoncé dans la presse mais en poursuite d’accréditation » ? Nous avons cependant commis sans doute une erreur d’appréciation à ce niveau par rapport aux conséquences de cette situation mais il est injurieux de dire que les responsables successifs de l’école ont été malhonnêtes.
Enfin, je tiens à vous dire, étudiants et autres lecteurs, que l’ESCEM, au-delà de ses 2 accréditations, c’est un groupe humain riche et motivé, Nous sommes d’ailleurs toutes et tous fiers de notre appartenance à l’ESCEM, de notre pédagogie (tout n’est pas parfait, mais que ce serait triste sinon !), de nos parcours de spécialisation, de nos autres formations, de notre insertion, de nos relations avec nos territoires et avec les entreprises qui nous font confiance massivement.
Cette école, c’est la mienne –alors que j’étais diplômé de l’Université-, c’est celle de tous les anciens diplômés, qui ont un fort sentiment d’appartenance, c’est une école qui a grandi bien vite mais dont les fondamentaux sont là. C’est celle des collaborateurs et des étudiants actuels qui se sentent fragilisés et très affectés par ces polémiques. C’est peut être la vôtre demain ?
Pour schématiser, l’ESCEM est toujours et jusqu’à nouvel ordre accréditée EQUIS…et AACSB« To be continued » !
En attendant, bonnes fêtes à toutes et à tous, C’est l’essentiel !
Bon courage pour les concours.
Bon choix le moment venu, quel qu’il soit !
A mon niveau, je n’interviendrai plus dans le débat, je voulais juste faire cette mise au point qui je l’espère sera perçue simplement.Merci à toutes celles et ceux qui ont défendu leur école.
MICHEL JAVET, salarié de l’ESCEM TOURS POITIERS
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