“L’évaluation de ces écoles de commerce contestée en Europe et aux Etats-Unis par Emmanuel DAVIDENKOFF, Libération.”
Après le classement du FT, la presse s’en prend aux classements des MBA. Le serpent qui se mord la queue ? Vivement la saison des classements, il va y avoir du sport…
Coup sur coup, deux des trois gardiens du temple mondial des écoles de commerce viennent d’arriver aux mêmes conclusions : les palmarès publiés dans la presse ne vaudraient pas tripette, spécialement ceux des MBA (Master of Business Administration), la formation star des business schools : accessible à des cadres en exercice, coûtant des dizaines de milliers d’euros, elle constitue un accélérateur de carrière appréciable. Une douche froide pour les écoles françaises qui se réjouissent d’avoir casé sept écuries (1) dans le top 25 européen du Financial Times, HEC en tête.
Aux Etats-Unis, c’est l’AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) qui s’y colle. Arbitre des élégances depuis 1919 en matière d’accréditation des MBA, elle dénonce, dans un rapport intitulé The Business School Rankings Dilemma (2), les ravages des principaux palmarès qui régissent le marché mondial ceux de Business Week, du Wall Street Journal, de US News & World Report et du Financial Times.
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