La France de la Belle-Epoque : entre dynamisme et stagnation

I. Prospérité sans précédent et dynamisme social

A. Aspects de la prospérité de la Belle-Epoque
1. Fin d’une crise et de la Grande Dépression

Prod. ind dépasse 2%/an après 1896. En 1913 elle dépasse 4%.

Les prix remontent de 2%/an. Les salaires augmentent.

La production ind. tire la croissance. Les investissements en logements progressent.
La France est entrée dans une phase dynamique et prospère.

2. La France est dans la Révolution Industrielle

Clients dynamiques comme automobile, armement, chemins de fer, qui font augmenter la production d’acier et de fonte.
Espaces de prod :

  • Creusot (Est Massif Central) avec usines Schneider (chaudronnerie)
  • Nord Pas de Calais (Lens & Béthune) avec prod charbon
  • Vendée avec industrie textile et coton
  • Vallée de la Maurienne avec industrie de l’aluminium (+bauxite) et également Alpes du N et vallée de la Tarentaise
  • Région Parisienne avec industrie du meuble de luxe

Industrie électrique = secteur de pointe. Beaucoup d’ingénieurs, soutien des banques. Entre 1900 et 1905 la capacité de production des centrales hydro-électriques double. Le cou^t du courant baisse.

Dans l’électrochimie Air Liquide invente un procédé pour transporter l’O2 = leadership.

Industrie aéronautique dans l’Est Parisien.

L’automobile a un tissu industriel très dispersé avec une centaine de constructeurs. En 1912 la France peut produire 40 000 voitures/an, contre seulement 1850/an en 1897. Cela entrai^ne hausse de la prod d’acier, équipements, lampes électriques, pneus (Michelin).

Le tertiaire est présent, avec un impact sur l’espace dans la mesure ou` il s’installe pluto^t en ville. Essor du chemin de fer.

3. Les mécanismes de la croissance

La France est innovante. Laboratoires dans les grandes entreprises et les Grandes Ecoles. 1883 : Ecole de Chimie de Lyon
1893 : Ecole d’Electricité de Paris

Abondance monétaire garantie par l’en-caisse métallique de la Banque de France, qui couvre 60% des liquidités en circulation. Stabilité du Franc Germinal de 1803 par rapport à l’étalon. Les Banques pre^tent plus facilement. Mais tendance à l’autofinancement.

Grandes Banques d’affaire qui investissent à l’étranger et dans le secteur industriel électrique.
1872 : Banque de Paris et des Pays-Bas.

B. Le comportement du capitalisme
1. La France participe à la dynamique du capitalisme occidental

Cartellisation mais pas trop développée.

1864 : Comité des Forges.

1892 : Comité des Houillères.

Renault développe le dynamisme de la fonction commerciale de l’entreprise. Réseaux d’agents commerciaux. 1ère filiale à Londres en 1904. Cela rappelle les théories de l’ingénieur Henri Fayol. Renault organise des courses auto, etc.
Génération des self-made men francais. Certains sont des héritiers cependant.

2. Le libéralisme économique ou l’Etat ?

La France a des acquis.

1789 : libertés individuelles. Liberté de presse, de réunion, d’association.

1892 : tarif Méline. Abandon d’une parcelle de libéralisme économique pour se protéger.

Taxes pour freiner les importations.
Montée de l’Etat-Social.

1906 : dimanche cho^mé.

La fiscalité fait débat.

1914 : vote de l’IRPP (impo^t sur le revenu des personnes physiques) appliqué en 1917, retiré puis finalement mis en place en 1919.
Interventionnisme de l’Etat favorable au capitalisme : réseau ferré des chemins de fer de l’Ouest racheté au privé en 1908. Réseau téléphonique racheté en 1889.

3. La France a besoin de main-d’oeuvre

Affaiblissement de la dynamique démographique.

Taux de natalité : 24 ñ contre 22 ñ mortalité ¨ faible accroissement naturel, facteur de vieillissement.

Immigration importante, de Belgique, d’Italie. Les effectifs d’ouvriers augmentent.

1911 : 6,2 millions d’ouvriers

40% des actifs dans l’agriculture. 17 millions de personnes vivent de l’agriculture. Le secteur de la paysannerie est touché par la baisse des prix.

30% des actifs dans le secteur tertiaire.

4. Moyens pour soutenir la croissance

Presse : s Le Temps t, s Le Petit Journal t.
1881 : liberté de presse. Grand pluralisme d’expression qui soutient le capitalisme.

Accroissement de la demande extérieure : moitié pour l’Europe, 10 à 12% pour l’empire colonial.

8% des exportations mondiales en 1913 : 4ème puissance mondiale. Produits manufacturés à haute valeur ajoutée, produits touristiques.
Transports soutiennent le marché intérieur. La France a le plus dense réseau d’Europe. La majorité des chemins de fer sont privés et doivent faire des bénéfices.

C. Capitale de la création culturelle : Paris
1. Paris capitale de l’Art Nouveau

Productions artistiques qui rejettent l’académisme. Les anciens matériaux comme le bois et la pierre sont mariés avec des matériaux nouveaux comme l’acier et le verre. Les motifs représentés sont des fleurs, plantes et insectes, qui permettent de prendre conscience de l’esthétique de la nature.

Voir à ce sujet la fiche sur l’Art Nouveau

2. Ro^le privilégié culture européenne

Paris attire les poètes, les peintres…Impressionnisme, fauvisme, cubisme…

3. Paris, phare de la France

Paris est la 3ème ville du monde derrière Londres (1ère) puis NY.

Croissance de la pop à cause exode rural. Les réseaux de transport se développent, la banlieue augmente bcp.

1889 : Exposition du centenaire de la Révolution Francaise

1900 : Exposition Universelle qui attire 50 millions de personnes.

Modernité du cinéma (1895 : brevet des frères Lumière).

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