Keynes John Maynard (1883-1946)

Keynes est d’abord l’élève de Marshall, un néoclassique; courant dont il va se détacher petit à petit jusqu’à sa révolution keynésienne. Au cours de sa vie, Keynes va se radicaliser de plus en plus. Dans la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de 1936 Keynes prend en compte simultanément les sphères monétaire, financière et réelle (d’où le titre).

Il n’y a pas dichotomie entre ces trois sphères contrairement à l’analyse des néoclassiques. Importance de la notion d’incertitude.

« Les hommes d’action qui se croient parfaitement affranchis des influences doctrinales sont d’ordinaire les esclaves de quelques économistes passés » Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie 1936

« L’importance de la monnaie découle essentiellement du fait qu’elle constitue un lien entre le présent et l’avenir »

« Tout homme mis au chômage verra s’amenuiser son pouvoir d’achat et provoquera à son tour un chômage accru parmi les travailleurs qui auraient produit ce qu’il n’a plus les moyens d’acheter. Et c’est ainsi que la situation ne cessera d’empirer en un cercle vicieux (…) l’activité de quelque nature qu’elle soit est le seul moyen de faire tourner à nouveau les rouages du progrès économique et de la richesse » Essai sur la monnaie et l’économie 1931

« Le long terme est un mauvais guide pour les affaires courantes. A long terme nous serons tous morts. Les économistes se fixent une tache (…) peu utile s’ils peuvent seulement nous dire que lorsque l’orage sera passe, l’océan sera plat à nouveau »

« Il vaut mieux avoir tord avec la foule que raison contre elle »

Kaldor (1908-1986)

Economiste post keynésien. Il participa au Circus. Il sera conseiller de plusieurs gouvernements travaillistes. Il se battra contre les monétaristes et leur neutralité de la monnaie.

Kydland

Nouveau classique prix Nobel 2005.

Krugman Paul (1953- )

Nouveau keynésien, défenseur d’un libre échange tempéré, spécialiste de l’économie internationale. Il montre que l’existence de monopoles internationaux dans certaines branches justifie la mise en place de subvention publique pour atteindre la taille critique ; cela serait profitable à tous. Pour lui la mondialisation n’est pas génératrice de chômage dés lors que les Etats acceptent de jouer le jeu de la flexibilité, le rôle de l’Etat consiste à en atténuer le coût social, non à freiner la flexibilité.

Par contre s’il croit à la vertu du marché, il n’a pas de mots assez durs pour condamner les dérives financières qui poussent à la spéculation internationale.

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