Que viva la ESC ROUEN

Mercredi 20 juin, vers les 9h00, à la gare Saint-Lazare,

je prends le train pour Rouen qui arrivera a destination à 10h20 car il faut être présent à l’école assez tôt même si vous passez comme moi les oraux l’après-midi. Donc en gros, 1h20 de trajet Paris/Rouen et comptez 9€50 avec la carte 12/25 pour vous rendre à l’école.

Arrivé là-bas, j’aperçois une grosse masse autoure des admisseurs j’en déduis logiquement qui c’est ici que je dois me rendre. Les admisseurs sont assez sympathiques et nous nous dirigeons dehors pour monter dans les voitures que l’école a louées pour l’occasion. J’entame la conversation avec l’admisseur qui me dit que l’école est à environ 10 min de la gare en voiture. J’apprends de même que tous les étudiants de l’école se logent à Rouen même et qu’apparamment, le matin, tout le monde se rend sur la place principale de la ville pour faire du stop car ceux qui ont une voiture emmènent en faità l’école tous les matins ceux qui n’ont pas la chance d’en avoir une. C’est un système établi qui fait le bonheur de tout le monde et qui a le mérite d’être efficace.

Une fois à l’école classique : inscription, briefing et petits cadeaux offerts. Je me pose ensuite dans le foyer endroit assez sympa avec musique, cafétériat… C’est d’ailleur ici que je mange. Comptez environ 4€ pour un sandiwch/boisson et dessert. 12h30 rendez-vous dans l’amphi-théâtre où nous avons le droit à une petite présentation de l’école suivi du film de présentation de l’école réalisé par les admisseurs. C’est un remake de l’auberge espagnole franchement bien fait. Le tout bien filmé avec une bonne musique et de l’humour : bravo !

Ensuite on nous donne notre planning. Ce sera pour moi anglais, allemand et entretien avec pas trop d’attente entre les épreuves ce qui permet de rester bien concentré. Les épreuves de langues sont des enregistrements où nous avons 20 min de préparations.

En anglais, je tombe sur un enregistrement portant sur une loi instaurant l’interdiction de fumer un Angleterre. Assez facile puis il y a de quoi trouver des idées pour le commentaires. Je tombe sur une personne qui ne laisse pas trop transparaître ses impressions mais qui fait des oui de la tête de temps en temps ce qui me laisse penser que ce que je lui raconte lui plaît. Une fois mon commentaire fini, elle entame une conversation avec moi sur mes hobbies, pourquoi je veux intégrer une école de commerce, si je fume… Le contact passe bien.

Ensuite allemand, un enregistrement sur la rivalité franco-allemande au sein d’EADS. Déjà plus dur je trouve mais en même temps l’allemand n’est pas mon fort. Heureusement la colleuse est assez sympa même si je galère un peu. L’épreuve se passe de même réumé/commentaire/discussion libre.

Ensuite petite pause de 30 min avant l’entretien. Là une admisseuse engage la conversation avec moi pour savoir comment cela s’est passé. Un bon point pour l’école ça fait toujours plaisir qu’on vienne vers vous et pour l’instant je n’ai rencontré que des gens serviables dans l’école.

Viens l’heure de l’entretien, je rentre de la salle. Le jury est composé de deux hommes, un prof dans l’ecole et l’autre cadre dans une entreprise. Je commence à me présenter classiquement et ensuite ils enchainent avec des question en rapport avec le questionnaire rempli au préalable. Je parle de ce qui me plaît… et contrairement à Toulouse ils sont déjà beaucoup plus titilleurs. Ils jouent un peu sur les mots que tu peux employer et m’ont posé des questions assez pointues sur la mondialisation. Sinon le reste de l’entretien se passe normalement. Au final, avec le recul (car j’ai déjà aussi passé lyon et audencia dont je vous ferai le récit plus tard), cela reste l’entretien le plus chaud que j’ai passé avec un jury assez incisif.

Une fois terminée une navette est à notre disposition pour nous ramener à la gare ce qui est bien appréciable.

Je garde en tout cas un bon souvenir de l’école et de l’acceuil réservé aux admissibles même si je n’ai pas pu tout juger étant donné que je n’ai pas passé de soirée à l’école.