La préparation des oraux à Intégrale

Les années passées, Intégrale avait du mal à organiser cette préparation, essentielle pour transformer l’essai de l’admissibilité en admission. Autrement dit, c’était un chaos médiéval sans nom : les tableaux à remplir par les élèves eux-même en fonction des colles qu’ils désiraient étaient pris d’assaut, des colles étaient ‘volées’ (en remplaçant les noms inscrits…)… Un réel combat. 

Cette année, un dispositif a été mis à l’essai :
– Un polycopié complet et fort utile et complet sur les entretiens de personnalité et leur méthodologie nous a été fourni (pas une nouveauté semble-t-il), écrit par A. Nonjon, ainsi que l’obligation de remplir les questionnaires ESCP et EDHEC pour passer ces entretiens spécifiques en condition ;
– 6 cours de 4h pour des rappels de méthodologie des oraux, de points importants à traiter (en AEH, microéconomie, sociologie et macroéconomie par exemple), de civilisation…;
– 6 colles de base auxquelles il est obligatoire de se rendre, dont deux entretiens de personnalité avec des jurys de l’ESSEC ou de l’ESCP (ancien élève seul ou élève+prof) ;
– Un nombre de colles supplémentaires (toutes matières et types d’entretiens disponibles) à demander à l’administration qui s’occupe seule de la gestion des jurys et des horaires – avec plus ou moins de succès ; cela représente néanmoins une franche avancée comparée à la situation précédente de guerre de tous contre tous.

Le retour au bachotage 

Il m’est cependant très difficile de me remettre au travail intensif, même si c’est absolument nécessaire vu mes lacunes en allemand notamment. L’attente des résultats d’admissibilité sape ma confiance en l’avenir, et la motivation nécessaire pour donner un dernier coup de cravache est dure à trouver…
Du coup, je me refais une forme physique – une heure de natation par jour, un régime un peu plus sain – et travaille ma connaissance de moi-même grâce aux questions classiques d’entretien : une introspection pour avoir un esprit sain dans un corps sain, ce sera déjà ça de gagné!
Pour information, j’avais été l’an dernier les mains dans les poches aux oraux de Reims, Rouen, et Bordeaux : j’avais eu 15 aux trois, ce qui est une mauvaise note étant donné que c’était mes ‘meilleures’ admissibilités, et qu’un élève qui réussit véritablement cette épreuve peut se voir attribuer une note entre 18 et 20.
Je tiendrai un journal des oraux si le coeur m’en dit – et il m’en dira, il faut l’espérer!

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